Les douleurs mammaires des règles

Introduction

Aujourd'hui, on va parler d’un sujet qui concerne de très nombreuses femmes, mais qu’on connaît souvent mal : les douleurs mammaires avant les règles, également connues sous le nom de mastodynies. Oui, je sais, ce n'est pas le sujet le plus glamour, mais c'est important de comprendre ce qui se passe dans notre corps et comment on peut y faire face !

Description du symptôme

Qu’est-ce que c’est exactement ?

Il s’agit d’un symptôme commun du SPM ou syndrome prémenstruel.
Les seins sont gonflés, lourds, douloureux au touché, parfois remplis de granulations, kystes ou nodules. Bref, ce n'est pas la joie…
Certaines femmes vont même être obligées de changer de taille de soutien-gorge pendant cette période ou vont même se retrouver dans l’incapacité d’en mettre tant la douleur est forte et gênante.

Comprendre le rôle de la prolactine

Lorsque ces douleurs mammaires viennent nous hanter avant nos règles, c'est en grande partie à cause de la prolactine, cette hormone multifonctionnelle. Bien sûr, son rôle le plus connu est lié à l'allaitement, mais elle a d'autres utilités dans notre corps.
La prolactine régule la GnRH qui, à son tour, module les taux de FSH et de LH, jouant des rôles primordiaux dans le cycle menstruel et la fertilité. Autrement dit, elle met le turbo dans notre système reproducteur.
Mais voilà, la prolactine est un peu capricieuse. Elle dépend :

• de la TRH : aussi appelée Thyrotropin-Releasing Hormone, elle est produite dans le cerveau par l’hypothalamus. Il s’agit d’une petite hormone messagère qui aide à réguler la glande thyroïde et à maintenir notre corps en équilibre. C'est comme un mécanisme de contrôle essentiel pour que notre corps fonctionne correctement. La glande thyroïde est une petite glande située dans notre cou, et elle joue un rôle essentiel pour maintenir notre corps en bonne santé. Ce système de communication entre le cerveau et la glande thyroïde est très important pour maintenir l'équilibre dans notre corps. Si quelque chose ne va pas avec la TRH ou la glande thyroïde, cela peut affecter notre métabolisme, notre énergie et même notre humeur.
• de la dopamine : c’est une substance chimique - appelée neurotransmetteur - qui agit comme un système de récompense dans notre cerveau, nous procurant une sensation de plaisir et de satisfaction lorsque nous faisons des choses agréables. Elle joue également un rôle important dans la motivation, l'humeur et les émotions, et est essentielle pour maintenir un équilibre dans notre corps et notre esprit.
• de la vitamine B6 : également connue sous le nom de pyridoxine, est une vitamine essentielle pour notre corps. Elle fait partie du groupe des vitamines B. Elle joue un rôle important dans le métabolisme des protéines, la production d'hormones et de neurotransmetteurs, ainsi que dans le bon fonctionnement de notre système immunitaire. Elle est nécessaire pour maintenir notre corps en bonne santé et assurer le bon fonctionnement de nombreuses réactions chimiques vitales.
• du magnésium : minéral essentiel qui joue un rôle crucial dans la production d'énergie, la santé osseuse, la fonction musculaire, la régulation du système nerveux et bien d'autres fonctions biologiques.

De plus, la prolactine est régulée par les ovaires, la thyroïde et l'hypothalamus. C'est un vrai jeu d'équilibriste, et si un facteur fait des siennes, la prolactine peut dérailler.

Hyperprolactinémie, la coupable du crime

Si tu souffres de douleurs mammaires avant tes règles, il est possible que tu subisses une hyperprolactinémie, soit une hausse anormale de la prolactine. Plusieurs coupables peuvent être à l'origine de cette perturbation hormonale : Le stress, l'hypothyroïdie - trouble causé par un faible niveau d'hormones thyroïdiennes, ce qui peut entraîner une variété de symptômes - ou la consommation de certains médicaments tels que la pilule oestro-progestative.
Cela a un impact sur l'axe hypothalamo-hypophysaire - système complexe de régulation hormonale qui implique l'hypothalamus dans le cerveau et l'hypophyse dans le système endocrinien - qui peut générer ou aggraver le syndrome prémenstruel et peut même perturber la fertilité. Pas très sympa de la part de la prolactine, n'est-ce pas ?
Mais ce n’est pas tout ! Cette augmentation de la prolactine peut être très sournoise. Elle peut être uniquement sécrétée la nuit, dans l'ombre, sans se faire remarquer le jour. La seule manière de la détecter serait de faire un test de stimulation par la TRH.
Et là, on rentre dans le vif du sujet ! L'hyperprolactinémie est souvent liée à une carence en vitamine B6 et magnésium pendant la phase lutéale du cycle menstruel (si tu as besoin d’un petit rappel sur ce sujet, je te laisse aller voir cet article qui t’explique tout en détail). Eh oui, ces carences peuvent perturber la synthèse de dopamine, neurotransmetteur qui freine la production de prolactine.
Ah, petite précision : on parle ici de l'hyperprolactinémie associée au SPM et non de celle liée à un adénome hypophysaire, ce qui est un tout autre scénario.

Une solution naturelle pour lutter contre les douleurs mammaires

J'ai une plante étonnante à vous présenter : le gattilier ! Les femmes l'ont utilisée depuis des années pour soulager les troubles menstruels [1], et croyez-moi, elle est devenue leur alliée préférée !
Le gattilier dispose d’une allégation de santé, en attente, en lien avec le cycle menstruel : Aide à maintenir un bon confort avant et pendant le cycle menstruel.
Son mécanisme d’action exact n’est pas entièrement connu, mais il a été démontré qu'il a un effet dopaminergique (en d'autres termes, il stimule la production de dopamine, appelée aussi hormone du bonheur) induisant une diminution de la libération de prolactine [2,3]. Et comme on l’a vu, la prolactine est une des causes des douleurs mammaires.
Et en bonus, le gattilier permet également d’augmenter les taux de progestérone. Un mécanisme d'action proposé est qu'il provoque une diminution de la prolactine, ce qui entraîne une inversion de la suppression de la LH permettant le développement complet du corps jaune, augmentant les niveaux de progestérone et réduisant les symptômes du syndrome prémenstruel [4].
Le gattilier possède également des actions modulatrices des récepteurs aux opioïdes [5], qui sont responsables de la régulation de la perception, la douleur, l'humeur ou encore l'appétit.
De plus, combiné avec d’autres actifs naturels, vous obtiendrez un produit pouvant vous aider avec d’autres problématiques liées au SPM. Je vous laisse aller découvrir ce produit et cet article pour en savoir plus !

Conclusion

J'espère que tu as apprécié cet article sur les douleurs mammaires et que tu as toutes les clés en main pour y faire face !
N'hésite pas à laisser un commentaire pour me faire part de tes questions ou de tes propres expériences. Et bien sûr, si tu as aimé cet article, partage-le autour de toi pour aider d'autres personnes à trouver des solutions naturelles pour se sentir mieux.

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