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Quelles sont les solutions contre la rétention d'eau en période de SPM ?

16 Aug 2023 0 Comments

La rétention d'eau en période de SPM

 

Introduction

La rétention d'eau durant le Syndrome Prémenstruel (SPM) demeure une manifestation physiologique complexe, soumise à l'influence des fluctuations hormonales et des mécanismes régulateurs hydriques. Le SPM, une phase du cycle menstruel, se caractérise par une série de symptômes, dont la rétention d'eau peut-être l'une des expressions les plus perceptibles. Dans cet article, nous allons voir ensemble l'origine de ce phénomène accentué pendant le SPM, ainsi que les solutions naturelles qui s'offrent à vous.

Qu'est-ce que la rétention d'eau pendant le SPM ?

La rétention d'eau se matérialise comme une accumulation excessive de liquide dans les tissus corporels. Ce phénomène trouve ses origines dans des altérations métaboliques inhérentes à la période prémenstruelle du cycle ovarien. Les manifestations physiques incluent un gonflement des extrémités, une sensibilité mammaire, et des sensations de lourdeur et d'inconfort corporel.

Le cycle menstruel et ses effets sur le corps

cycle menstruel

Le cycle menstruel, orchestré par une séquence bien synchronisée d'événements hormonaux, joue un rôle prépondérant dans la genèse de la rétention d'eau lors du SPM. Cette phase cyclique, étalée sur environ 28 jours, est marquée par une alternance caractéristique de phases folliculaires et lutéales, chacune gouvernée par des modifications hormonales distinctes que l'on vous détaille ici. Ces fluctuations hormonales ne sont pas des acteurs solitaires dans cette danse complexe. D'autres molécules bioactives, telles que les prostaglandines, peuvent également participer. En somme, le cycle menstruel, en orchestrant une cascade complexe d'ajustements hormonaux, crée un environnement favorable à la rétention d'eau.

Les symptômes de la rétention d'eau pendant le SPM

Les manifestations symptomatiques de la rétention d'eau pendant la phase prémenstruelle du cycle menstruel sont variées et souvent reconnaissables par leur caractère physique. Ces symptômes, bien qu'apparents et parfois déconcertants, sont le résultat tangible des mécanismes complexes. L'un des signes les plus fréquemment observés est le gonflement des tissus corporels, en particulier au niveau des extrémités. Les chevilles, les pieds et les mains peuvent sembler plus volumineux et tendus, une expérience qui peut être qualifiée de désagréable au mieux. Ce gonflement est une conséquence directe de l'accumulation accrue de liquide dans les espaces interstitiels, engendrée par des modifications subtiles de la perméabilité des vaisseaux sanguins. Une sensibilité accrue des seins, connue sous le nom de mastodynie, est également fréquemment signalée par les personnes touchées par la rétention d'eau prémenstruelle. Cela peut se manifester par une sensation de douleur, de tension ou de gonflement dans la région mammaire. Cette symptomatologie est liée à l'influence de l'œstrogène et de la progestérone sur les tissus mammaires, qui peuvent devenir plus sensibles aux fluctuations hormonales et aux changements dans la distribution des fluides corporels. Le gonflement abdominal, bien qu'assez différent du ballonnement lié à la digestion, est un autre élément caractéristique de la rétention d'eau. Une sensation de lourdeur dans la région abdominale, parfois accompagnée de douleurs, peut persister pendant la période prémenstruelle. Enfin, une sensation générale de fatigue peut souvent accompagner les symptômes plus spécifiques de la rétention d'eau. 

Les mécanismes de la rétention d'eau

Les hormones en jeu

L'ampleur et la complexité de la rétention d'eau pendant le SPM sont en grande partie gouvernées par un orchestre hormonal soigneusement réglé. Les œstrogènes favorisent la rétention d’eau via l’activation surrénalienne de la sécrétion d’aldostérone qui favorise la rétention de sodium et l’élimination de potassium avec augmentation de la perméabilité des vaisseaux sanguins. Normalement une boucle de rétroaction fait que la rétention du sodium ne dépasse pas les seuils physiologiques. Mais une dérégulation de cette rétroaction peut conduire à une rétention d’eau accrue qui explique la prise de poids et l’apparition d’œdèmes parfois à l’origine des douleurs. La progestérone quant à elle à un effet anti-aldostérone et empêche, normalement dans le cas d’un cycle menstruel sans SPM, cette rétention d’eau accrue. 

Le rôle du sodium dans la rétention d'eau

sodium élément

Au cœur du mécanisme complexe de rétention d'eau pendant le SPM, le sodium, un électrolyte essentiel, joue un rôle central dans la régulation des équilibres hydriques et ioniques du corps. Son influence sur l'homéostasie hydrique - équilibre de la quanité d'eau dans le corps -  se manifeste particulièrement dans le contexte de la rétention d'eau, où les fluctuations hormonales accentuent ses effets. Le sodium, présent en concentrations différentes à l'intérieur et à l'extérieur des cellules, exerce une pression osmotique - force exercée par les concentrations de solutés dissous dans un liquide - qui incite les molécules d'eau à suivre les mouvements du sodium. Lorsque les niveaux de sodium augmentent, l'eau tend à se déplacer vers les compartiments riches en sodium, provoquant un gonflement des cellules et des tissus. Cette relation entre le sodium et l'eau est d'autant plus pertinente dans le contexte de la rétention d'eau pendant le SPM, comme précédement. Il est important de noter que la relation entre le sodium et la rétention d'eau n'est pas unilatérale. Des facteurs tels que l'hydratation et l'équilibre entre les électrolytes jouent également un rôle crucial. Une consommation excessive de sodium, souvent liée à une alimentation riche en sel, peut aggraver les effets de la rétention d'eau. Parallèlement, un apport adéquat en potassium, un autre électrolyte, peut aider à contrecarrer les effets du sodium en favorisant l'excrétion rénale de sodium et en atténuant ainsi l'accumulation de liquides.

L'influence de la circulation sanguine

corps humain circulation sanguine

Les changements hémodynamiques - qui font référence à la circulation sanguine - qui surviennent au cours du cycle menstruel apportent une perspective intéressante sur la manière dont la rétention d'eau prend forme. Le réseau de vaisseaux sanguins, des capillaires aux artères, joue un rôle majeur dans la distribution des fluides corporels. Sous l'influence du système hormonal en constante évolution, la perméabilité des capillaires peut être altérée, modifiant ainsi le flux de liquides entre le compartiment intravasculaire et le milieu extracellulaire. Lors du SPM, les fluctuations hormonales, notamment les variations d'œstrogène et de progestérone, peuvent influencer la perméabilité capillaire, entraînant un équilibre hydrique altéré et une accumulation accrue de liquides dans les tissus. 

Les approches nutritionnelles pour prévenir et gérer la rétention d'eau

L'importance de l'hydratation

bouteille d'eau bleue

L'hydratation, en tant que pilier fondamental de la santé corporelle, revêt une grande importance dans la prévention et la gestion de la rétention d'eau pendant le SPM. L'eau, constituante essentielle de toutes les fonctions biologiques, agit comme un vecteur indispensable pour les processus métaboliques et les échanges cellulaires. En maintenant une hydratation adéquate, le corps peut optimiser la filtration rénale et soutenir l'élimination des déchets et des substances en excès, y compris le sodium, qui est étroitement lié à la rétention d'eau. Pendant le SPM, l'équilibre hydrique peut être perturbé par les fluctuations hormonales caractéristiques de cette phase du cycle menstruel. Une hydratation insuffisante peut aggraver ces perturbations et contribuer à une rétention d'eau accrue. Paradoxalement, réduire intentionnellement la consommation d'eau dans l'espoir de minimiser l'œdème peut en réalité exacerber le problème, car le corps peut réagir en retenant davantage d'eau pour compenser la perte perçue. L'adoption de bonnes habitudes implique la consommation régulière d'eau tout au long de la journée. Bien que les besoins individuels puissent varier en fonction de facteurs tels que le niveau d'activité et l'environnement, viser à boire suffisament d'eau tout au long de la journée. Les boissons riches en électrolytes, comme les Waterdrop Microdrink®, peuvent également être envisagées pour soutenir l'équilibre électrolytique et aider à contrôler la rétention d'eau.

Les aliments riches en potassium pour réguler le sodium

Dans la quête de l'équilibre hydrique et électrolytique pour atténuer la rétention d'eau pendant le SPM, les aliments riches en potassium se démarquent comme des alliés importants. Leur capacité à influencer le métabolisme du sodium offre une approche nutritionnelle prometteuse pour moduler ce phénomène et soutenir le confort corporel. Parmi les sources les plus riches en potassium on peut notamment relever les bananes, les épinards, les avocats et les patates douces. En incorporant ces aliments riches en potassium dans l'alimentation, il est possible de créer un environnement favorable à la régulation du sodium et à la réduction de la rétention d'eau.

Les compléments alimentaires et leur rôle dans la gestion de la rétention d'eau

SPM DOWN produit

Les différents principes actifs naturels que nous allons vous présentez sont tous présents dans le SPM DOWN,un complément alimentaire qui aide à lutter naturelement contre le SPM.

Chardon Marie

Les ingrédients actifs du chardon-Marie sont un extrait lipophile (il va avoir une forte affinité avec les graisses) des graines de la plante et est composé de trois flavonolignanes (qui appartiennent aussi à la famille des polyphénols) isomères collectivement connus sous le nom de silymarine [1].  
Le chardon-Marie dispose de plusieurs allégations de santé, en attente :
  • Le chardon-marie soutient la santé du foie 
  • Utile pour maintenir les fonctions physiologiques de drainage hépatique.

Le foie est la tour de contrôle métabolique de la fonction de détoxification (c'est-à-dire l'élimination des déchets du corps). Parmi les nombreuses substances métabolisées par ce cher organe, les œstrogènes n’échappent à la règle [2].
Une hausse des œstrogènes, si elle survient, demandera plus d’effort au foie pour être métabolisé. D’autant plus que les niveaux d’œstrogènes ont été liés à la sévérité du syndrome prémenstruel [3]. 

L'Actée à grappes

D’un point de vue juridique, l’Actée à grappes ne dispose pas d’allégations de santé en lien avec le cycle menstruel mais avec la ménopause où il est mentionné que cette plante aide les femmes à faire face aux signes révélateurs associés à la ménopause, comme les bouffées de chaleur, la transpiration, l'agitation et l'irritabilité.
Cette plante a été bien étudiée au niveau de ses composants, notamment au niveau du rhizome (la tige si vous préférez). Les principaux constituants sont les glycosides triterpéniques, les phénols, les flavonoïdes et les alcaloïdes, etc. 
Il a été suggéré que cette plante agisse comme un modulateur sélectif des récepteurs aux œstrogènes, puisque selon les études il a été mis en avant une action agoniste (dont l'action va dans le même sens) des œstrogènes [4 - 6] et une action antagoniste (en opposition donc) des œstrogènes [7, 8]. L’action agoniste ou antagoniste dépendait des tissus étudiés. 
Un comité d'experts, la Commission E, qui a évalué, en 1978 ; l'innocuité (caractère de ce qui n'est pas toxique, nocif) et l'efficacité de plus de 300 herbes et combinaisons d'herbes vendues en Allemagne a approuvé l'utilisation de l'Actée à grappes noires pour le traitement de l'inconfort prémenstruel, de la dysménorrhée [9, 10].

L'achillée millefeuille

Une allégation de santé, toujours en attente, va dans le sens du SPM DOWN : Chez les femmes, apaise les crampes abdominales périodiques.
Dans la littérature, on retrouve un essai clinique en double aveugle qui stipule que l’extrait d'Achillea millefolium peut réduire les symptômes du syndrome prémenstruel et l'intensité de la douleur [11]. Deux autres essais cliniques portant sur la dysménorrhée (des douleurs pelviennes survenant au moment des règles) ont montré une diminution de l’intensité de la douleur grâce à l’Achillée Millefeuille [12, 13].
L’action de l’Achillée Millefeuille est dite « progestérone-like » puisqu’elle mime l’action de la progestérone. Une autre de ses vertus concerne la digestion, qui peut être chamboulée pendant le cycle menstruel, on retrouve par ailleurs une allégation, en attente à ce niveau-là également : traditionnellement utilisé pour faciliter la digestion [14-17].

Alchémille (de son nom latin Achillea vulgaris)

Cette plante dispose d’allégations en attente dont une en lien avec le cycle menstruel : Aide à maintenir un bon confort avant et pendant le cycle menstruel.
Comme l’Achillée Millefeuille, l’Alchémille possède également une action « progestérone-like ». Cette plante est par ailleurs riche en tanins [18]. De plus, elle est qualifiée de « plante astringente », c’est-à-dire qu’elle possède une activité vasoconstrictrice, en outre, elle resserre les tissus. 

Un mode de vie équilibré pour réduire la rétention d'eau : l'exercice physique et ses bienfaits

femme étirement

L'intégration régulière de l'exercice physique dans la routine quotidienne se révèle être une stratégie prometteuse pour réduire la rétention d'eau pendant le SPM. L'exercice, en tant que pilier d'un mode de vie équilibré, peut avoir des effets positifs sur la régulation des mécanismes de la rétention d'eau, tout en apportant une multitude d'avantages pour la santé globale. L'activité physique exerce une influence bénéfique sur la circulation sanguine, en favorisant le déplacement efficace des fluides à travers le système vasculaire. La contraction musculaire qui se produit pendant l'exercice stimule la pompe veineuse, améliorant ainsi le retour veineux et lymphatique. Cette action peut contribuer à atténuer l'accumulation de liquides dans les tissus et réduire le sentiment de gonflement caractéristique de la rétention d'eau. Et le petit plus : l'exercice a été associé à une libération accrue d'endorphines, ce qui peut aider à atténuer le stress et les symptômes émotionnels du SPM, tels que l'anxiété et l'irritabilité. Il est important de noter que le choix de l'exercice dépend des préférences individuelles et des besoins spécifiques.

Conclusion

La rétention d'eau pendant le SPM peut présenter des défis pour de nombreuses femmes, mais une approche holistique et ciblée peut contribuer à atténuer les symptômes et à améliorer la qualité de vie. En adoptant des stratégies telles que l'exercice physique régulier et l'utilisation de compléments alimentaires naturels, il est possible d'influencer positivement cet événement. Il est essentiel de se rappeler que chaque individu est unique, et ce qui fonctionne pour une personne peut différer pour une autre. La consultation d'un professionnel de la santé est fortement recommandée avant d'apporter des changements importants à votre mode de vie, y compris l'intégration de compléments alimentaires. Si cet article vous a plu, n'hésitez pas à le partager. Et si vous avez des questions ou des expériences à nous partager, l'espace commentaires est ouvert ! 

Références : 

[1] Abenavoli L, Capasso R, Milic N, Capasso F. Milk thistle in liver diseases: past, present, future. Phytother Res. 2010 Oct;24(10):1423-32.
[2] Tsuchiya Y, Nakajima M, Yokoi T. Cytochrome P450-mediated metabolism of estrogens and its regulation in human. Cancer Lett. 2005 Sep 28;227(2):115-24.
[3] Noviyanti NI, Gusriani, Ruqaiyah, Mappaware NA, Ahmad M. The effect of estrogen hormone on premenstrual syndrome (PMS) occurrences in teenage girls at Pesantren Darul Arqam Makassar. Gac Sanit. 2021;35 Suppl 2:S571-S575.

[4] Wuttke W, Seidlová-Wuttke D, Gorkow C. The Cimicifuga preparation BNO 1055 vs. conjugated estrogens in a double-blind placebo-controlled study: effects on menopause symptoms and bone markers. Maturitas. 2003 Mar 14;44 Suppl 1:S67-77.
[5] Seidlová-Wuttke D, Jarry H, Becker T, Christoffel V, Wuttke W. Pharmacology of Cimicifuga racemosa extract BNO 1055 in rats: bone, fat and uterus. Maturitas. 2003 Mar 14;44 Suppl 1:S39-50.
[6] Wuttke W, Gorkow C, Seidlová-Wuttke D. Effects of black cohosh (Cimicifuga racemosa) on bone turnover, vaginal mucosa, and various blood parameters in postmenopausal women: a double-blind, placebo-controlled, and conjugated estrogens-controlled study. Menopause. 2006 Mar-Apr;13(2):185-96.
[7] Nappi RE, Malavasi B, Brundu B, Facchinetti F. Efficacy of Cimicifuga racemosa on climacteric complaints: a randomized study versus low-dose transdermal estradiol. Gynecol Endocrinol. 2005 Jan;20(1):30-5.
[8] Szmyd M, Lloyd V, Hallman K, Aleck K, Mladenovik V, McKee C, Morse M, Bedgood T, Dinda S. The effects of black cohosh on the regulation of estrogen receptor (ERα) and progesterone receptor (PR) in breast cancer cells. Breast Cancer (Dove Med Press). 2018 Jan 18;10:1-11.
[9] Aviva Romm, Bevin Clare, Jill E Stansbury, Linda Ryan, Ruth Trickey, Laurel Lee, Angela J. Hywood, CHAPTER 5 - Menstrual Wellness and Menstrual Problems, Editor(s): Aviva Romm, Mary L. Hardy, Simon Mills, Botanical Medicine for Women's Health, Churchill Livingstone, 2010.
[10] Blumenthal M: The Complete German Commission E Monographs: Therapeutic Guide to Herbal Medicine, Boston, American Botanical Council, 1998.

[11] Kalhor, et al. 2019. Effect of Yarrow (Achillea millefolium L.) Extract on Premenstrual Syndrome in Female Students Living in Dormitory of Qazvin University of Medical Sciences
[12] Jenabi E, Fereidoony B. Effect of Achillea Millefolium on Relief of Primary Dysmenorrhea: A Double-Blind Randomized Clinical Trial. J Pediatr Adolesc Gynecol. 2015 Oct;28(5):402-4.
[13] Farzaneh Ebrahimi Varzaneh; Fatemeh Nahidi; Faraz Mojab; Mohamad Amin Pourhoseingholi; Zahra Panahi. "The effect of hydro alcoholic extract of AchilleaMillefolium capsule on duration and severity of primary dysmenorrhea pain". The Iranian Journal of Obstetrics, Gynecology and Infertility, 20, 3, 2017, 48-86.
[14] Kozłowska A, Szostak-Wegierek D. Flavonoids--food sources and health benefits. Rocz Panstw Zakl Hig. 2014;65(2):79-85.
[15] Hussain G, Rasul A, Anwar H, Aziz N, Razzaq A, Wei W, Ali M, Li J, Li X. Role of Plant Derived Alkaloids and Their Mechanism in Neurodegenerative Disorders. Int J Biol Sci. 2018 Mar 9;14(3):341-357.
[16] Moradi MT, Rafieian-Koupaei M, Imani-Rastabi R, Nasiri J, Shahrani M, Rabiei Z, Alibabaei Z. Antispasmodic effects of yarrow (Achillea millefolium L.) extract in the isolated ileum of rat. Afr J Tradit Complement Altern Med. 2013 Oct 3;10(6):499-503. 
[17] Lemmens-Gruber R, Marchart E, Rawnduzi P, Engel N, Benedek B, Kopp B. Investigation of the spasmolytic activity of the flavonoid fraction of Achillea millefolium s.l. on isolated guinea-pig ilea. Arzneimittelforschung. 2006;56(8):582-8.
[18] T. Boroja, et al. The biological activities of roots and aerial parts of Alchemilla vulgaris L.South African Journal of Botany. Volume 116. 2018. Pages 175-18.

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